Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 02:56

     Lima est une grande capitale, et forcément, il est nécessaire de se déplacer. Il y a très peu de voitures particulières, sauf à Miraflores ou Barranco. Les artères sont saturées de taxis et de conbis, (minivans). Les Limeños ont une façon bien à eux de respecter le code de la route. Par exemple, les PARE (STOP) sont totalement ignorés, car aux carrefours, la priorité est à celui qui klaxonne en premier. A moins bien sur que quelqu'un conduise un camion, auquel cas, c'est le camion qui passe en premier. (il risque moins en cas de collision) Il est en général toléré de monter à huit dans une voiture (dont deux dans le coffre), on peut voir des taxis utiliser la bande d'arrêt d'urgence comme une "bande de dépassement par la droite", le tout à des vitesses inavouables. Trois personnes meurent chaque jour sur les routes de la capitale. Pour réduire la vitesse des véhicules, les voisins installent souvent des dos d'âne devant chez eux, ce qui force les voitures à s'arrêter, passer une roue après l'autre, et à repartir (en général pied au plancher) 

     Les chauffeurs de bus et de taxis savent que rien ne peut leur arriver, puisque con jesùs nada me falta, comme on peut le lire sur les pare-brise. Comme un portrait de la vierge Marie ou de Jésus (ou encore du che) est invariablement suspendu au rétroviseur, aucun accident ne peut survenir, car Dieu ne permettrait jamais que d'aussi saintes images soient abîmées. La route vers le paradis se parcourt à 130km/h avec des pneus lisses comme des oeufs. Le véhicule ne peut pas être saisi, puisqu'il est la propiedad de Dios. Pratique. 

     On voit beaucoup de boites de vitesse semi-automatiques, et beaucoup de voitures sont modifiées pour rouler au GPL. Le carburant est relativement cher, et on voit souvent les taxis s'arrêter pendant un trajet pour dépenser l'argent de la course dans une station service. Il est convenu que le prix de la course en taxi se négocie. Parfois avec énergie.

     Pour prendre le bus, il faut attendre à un paradero (arrêt) et guetter l'arrivée du conbi attendu. Il y a toujours un chauffeur et un agent qui encaisse les payements, distribue les tickets, et sort à chaque arrêt pour baragouiner la liste des arrêts que le conbi va traverser. Mieux vaut se fier à ce qui est écrit sur le bus et demander ensuite confirmation. Si le bus est archi-plein, pas de problème, on monte quand même. On peut demander à l'agent de prévenir un peu avant l'arrêt voulu, ce qui est en général absolument nécessaire, tout comme de demander son chemin, la signalisation étant quasi inexistante (les habitants sont toujours très heureux d'aider, et se montrent très prévenants). Pour payer, il est assez gratifiant de faire comme les limeños, c'est à dire de frapper la fenêtre avec une pièce de monnaie pour attirer l'attention. 

 

DSCN8070

Partager cet article
Repost0

commentaires

V
<br /> Héé on dirait la réunion sur la photo :D<br /> <br /> Bisous.<br /> <br /> <br />
Répondre

Présentation

  • : 5 étudiants infirmiers en voyage humanitaire au Pérou
  • : Blog de 5 étudiants infirmiers en voyage humanitaire au Pérou effectuant une action sur la malnutrition des enfants des quartiers défavorisés de Lima
  • Contact

Recherche

Liens